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Pour les généalogistes amateurs intéressés, vous avez la possibilité de consulter de nombreux documents se rapportant aux communes jurassiennes sur le site des archives départementales de Montmorot.
 
Les archivistes ont scanné les registres paroissiaux, l’Etat-civil et les tables décennales  d’Eclans et de Nenon. Vous pouvez consulter ces documents depuis un ordinateur sans avoir besoin de vous déplacer à la mairie, il vous suffit d’utiliser l’adresse suivante :
http://archives39.fr/Acces-aux-documents-numerises/p13/Documents-numerises-en-ligne
 
Pour Eclans et Nenon, on peut y trouver les tables décennales de 1803 à 1912.
Les registres paroissiaux d’Eclans de 1737 à 1792 et l’Etat-civil de 1793 à 1912.
Les registres paroissiaux de Nenon de 1661-1677, 1685-1703 et 1737 à 1792 et l’Etat-civil de 1793 à 1912.
Si vous faites une recherche par commune, vous verrez d’un seul coup d’œil tous les documents numérisés.
 
Il y a d’autres documents consultables en ligne comme :
-Les dossiers individuels de demande de dispense de consanguinité et de bans pour contracter mariage (1743-1790).
-Les registres matricules militaires des bureaux de recrutement de Lons-le-Saunier et de Besançon-Lons (1867-1921).
-Contrôle des actes des notaires sous seings privés (1694-1791).
-Plans, états de sections et matrices cadastrales des propriétés bâties des communes du Jura (XIXe -1911)
-Dénombrements de population des communes du Jura (1800-1911)
J’ai consulté ces documents et il y a des listes nominatives, les gens sont regroupés par adresse et par famille avec l’âge des membres du foyer et leurs professions.
-Dictionnaires toponymiques du Jura (XIXe).
 
Bonne recherche…                                                                                                                                                                                             Karine Touyard
ARCHIVES ECLANS NENON
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Ces puits sont creusés pour atteindre la nappe aquifère. Leur diamètre est généralement compris entre 1 et 6 mètres et le plus souvent, ils ne dépassent pas quelques dizaines de mètres de profondeur. Ils ont été forés à la pioche ou au trépan lorsque la nappe est peu profonde. Les parois étaient soutenues par un boisage et au fur à mesure de l’avancement des travaux, un caisson hydraulique adapté à la paroi intérieur du puit était utilisé. La maçonnerie sous forme d’un cylindre creux remplaçait ensuite le boisage ou le cylindre en bois.
Les puits de notre commune comportaient une margelle et quelquefois une manivelle. Au début du XX ème, dans les années 1920, le village d’Eclans comptait 22 puits, privés ou publics.
C'est donc dans une eau pure et renouvelée qu'était rincé le linge et les draps les jours de grandes lessives. A Éclans, les petits lavoirs ne sont ni des oeuvres d'art, ni des constructions exceptionnelles. Mais ils étaient utiles aux femmes qui venaient rincer le linge de la famille dans cette eau courante. Tout le monde ne possédait pas de puits et les puits publics n'offraient pas le même attrait que le lavoir. D'abord, la lessive était bouillie à domicile, un dernier frottage et le rinçage se déroulait au lavoir. Le "produit de lessive" était une sorte de poudre préparée avec la cendre fine de ronces ou de javelles, un peu de cristaux de soude et de l'eau. Le tout étant mis à bouillir. La bouillie ainsi obtenue était placée dans un sac de toile. Les femmes déposaient le linge à laver dans une cuve en bois dont le fond, percé d'un trou, était souvent garni de quelques pierres ou de quelques ceps de vignes afin d'isoler le linge du fond de la cuve et de permettre l'écoulement du jus de lessive appelé "lessu". A l'aide d'un récipient cylindrique en tôle muni d'un manche en bois, les femmes arrosaient, sans arrêt, la lessive avec de l'eau bouillante. L'eau passait lentement au travers du linge, le débarrassant de ses souillures.
D’après le cadastre exécuté en 1813 la surface du territoire d’Eclans s’élève à 1291 ha. Le sol est divisé en deux parties dont l’une est appelée les « Arbues » et l’autre la « Fin », cette dernière est très fertile avec des productions de blé, d’avoine, de maïs, de légumes secs, des betteraves, du foin, des fourrages artificiels, beaucoup de fruits et de la vigne en petite quantité (10 % de la consommation de vin du village). La principale ressource des habitants est issue de l’agriculture. En complémentarité des productions céréalières et fruitières, l’élevage avec des bêtes à corne et des cochons est aussi pratiqué. Le village comptait aussi 100 ruches. A proximité de l’étang de 7ha, le plus grand du massif de Chaux, le moulin à trois tournants produisait de la farine et un pressoir à manège de l’huile. Il actionnait également une scierie.
Le tissage des toiles occupait au moins trente tisserands. Deux ou trois familles s’occupaient en permanence de l’entretien du canal du Rhône au Rhin. Les artisans et les commerçants payant une patente comprenaient deux aubergistes, deux maréchaux-taillandiers, deux maçons, un menuisier, un cordonnier, un épicier.
Les biens communaux comprenaient l’église, le cimetière, un presbytère, une école de filles contenant le logement d’une institutrice laïque et une salle d’étude fréquentée en hiver par 50 élèves.
La Mairie, la pièce des archives, le logement de l’instituteur, la salle de classe fréquentée en hiver par 40 garçons, la salle de pompe à incendie étaient installés dans le bâtiment appartenant à la comtesse de Toulongeon et qui fut ensuite racheté par la commune. La pompe à incendie était manoeuvrée par une compagnie de 32 pompiers. Il n’avait que deux puits communaux.
 
Deux voitures de charbonnette sur le bac
La population passe de  580 habitants en 1790 à 417 habitants en 1851 dont 188 hommes et 229 femmes répartis en 119 ménages habitants 75 maisons dont 67 à  Eclans, 1 à Eclangeot et 7 aux baraques. L’exode rural touche les jeunes du village d’Eclans au XIXème siècle.
Dans la forêt de Chaux, des baraques de bûcherons et charbonniers, "Les Baraques du IV" étaient rattachées au village d’Eclans, comme en témoignent des naissances, mariages et décès signalés dans les registres d'État Civil et Registres paroissiaux. En 1935, le dernier couple d'habitants a quitté la Baraque n° 1 du IV.
Un bac sur le Doubs a relié de 1774 à 1953, Éclangeot à « Moulin rouge » sur la rive d'en face où se trouvaient des forges et une usine de produits chimiques consommant de grande quantité de charbonnette.
LA VIE AU XIXème SIÈCLE
Une population décimée
 
Après la guerre de Trente Ans (1618-1648) ,
de nombreux villages étaient dévastés.
En 1644, les villages d'Eclangeot et Nenon
sont signalés comme inhabités
Recensement de la population, 9 février 1657 :
Esclangeot : 16 personnes
Escland (Eclans) : 65 personnes
Nenon : 48 personnes
soit 129 personnes
pour l'ensemble des trois lieux
(source : La population de Franche-Comté au lendemain de la guerre de Trente Ans, Besançon, 1995, p. 57)
On ne trouve aucune trace du village d'Éclans avant le XIIème siècle. Le premier titre connu qui mentionne ce lieu date de 1161 (don de l'église d'Éclans à l'abbaye de Saint Paul par l'acte de l'Archevêque de Besansçon). Le village était au moyen-âge partagé entre deux entités : Éclans, sous la protection du château et Éclangeot, près du Doubs, qui contenait l'église. Cette division en deux parties d’un village avec un groupe de maisons bâties sous la protection d’un château féodal et d’autres maisons proches de l’ église paroissiale était courante au moyen âge. Ainsi le long du Doubs se trouvent Lavans et Lavangeot, Rans et Ranchot.
La seigneurie d'Éclans relevait du château de Rochefort. Le château était érigé sur une éminence artificielle entourée de fossés. Il fut ruiné au XVème siècle. Le village d'Éclangeot disparut au XVIIème siècle, ravagé par les guerres et les inondations du Doubs.
Nenon est mentionné pour la première fois en 1375 dans une charte de Marguerite de France, comtesse de Bourgogne. L'un des deux châteaux de Nenon fut commencé en 1747 (château de Vautherin).
La construction des nombreux puits sur la commune a représenté un travail considérable. Dans l’histoire de l’humanité, les hommes ont creusé des puits dés le VI ème millénaire av JC près de l’Indus pour l’alimentation en eau. Dans notre commune, les puits construits à proximité des maisons se multiplièrent surtout au XIX ème siècle.
LES PUITS
 



















D'après la Couline n° 4, février 2002,
bulletin du Comité de sauvegarde du Patrimoine
L'aménagement des lavoirs s'est fait après le vote de la loi de février 1851. A la suite de nombreuses épidémies de choléra, il fut fait obligation de construire des lavoirs ouverts à tous pour améliorer l'hygiène. Le lavoir était un lieu de travail , bien sûr, mais aussi un lieu de bavardage et de convivialité. Le lavoir doit toujours se situer après la source du cours d'eau afin que l'eau savonneuse ne contamine pas l'eau potable en amont de la source.
LE LAVOIR D'ÉCLANS
 




















D'après la Couline n° 7, juin 2005,
bulletin du Comité de sauvegarde du Patrimoine
 
Le château actuel a été construit par Charles Petrey, conseiller au parlement de Dole au XVII ème. Rodrigue-Thérèse Masson, baron d’Éclans vers 1780, transforma le château dans le style de l’époque au XVIIIème.
 
Le 29 octobre 1456, Pierre et Antoine de Chassignet, frères, seigneurs d’Eclans firent construire une belle chapelle près de leur château. Il y installèrent un chapelain qui y célébrait la messe chaque jour. Par l’acte de fondation, le curé de la paroisse d’Eclangeot placée sous le patronage de Saint Germain devait y célébrer trois messes solennelles chaque année. Le 11 janvier 1735, l'église et le cimetière de la paroisse d'Eclangeot sont « frappés d'interdit » du fait des inondations du Doubs. Les inhumations se font à Falletans et à Our. En 1780, l'église et le cimetière du village d'Éclans sont bénis. L'église d'Éclangeot s'écroula en 1782 et ce fut donc la chapelle du château voisin, érigée en église paroissiale, qui devint l'actuelle église d'Eclans. Le clocher de l’église ne date pas de la même époque que la nef car il tombait en ruine et a été reconstruit en 1902.
DE LA CHAPELLE À L'ÉGLISE PAROISSIALE
 






                                                                                          D'après la documentation du Comité de sauvegarde du Patrimoine
 
Le château actuel a été construit par Charles Petrey, conseiller au parlement de Dole au XVII ème. Rodrigue-Thérèse Masson, baron d’Éclans vers 1780, transforma le château dans le style de l’époque au XVIIIème. Le dernier “seigneur” d’Éclans fut Charles François Masson, amateur de chasse à courre, grand dépensier, il organisait de grandes fêtes dans le château et son parc de 14 hectares. Ruiné, il dut vendre le château en 1820.
C’est une demeure élégante et spacieuse, se composant d’un bâtiment principal flanqué de deux ailes et de plusieurs autres bâtiments isolés servant de dépendances et d’un pigeonnier. Il dispose d’un parc traversé par un ruisseau, le bief du moulin. Il comprenait d’immenses pelouses mais aussi un jardin potager d’un hectare ainsi qu’un vaste jardin d’agrément.
Situé au milieu du parc du château actuel, l’ancienne maison forte d’Esclans du moyen-âge dominait la rivière du Doubs et la plaine. Elle était composée de plusieurs tours crénelées avec au centre une maison forte, le tout entouré de fossés remplis d’eau. Du haut de cette maison forte, la citadelle et les remparts de Rochefort étaient visibles. Ce château féodal est mentionné dans le premier acte mentionnant l’existence d’Esclans en 1161 lorsque l’archevêque de Besançon donna “l’église d’Esclans” à l’abbaye de Saint Paul à Besançon. Ce château fut ruiné pendant les guerres du XV ème siècle par les troupes de Louis XI.
DE LA MAISON FORTE AU CHATEAU DE PLAISANCE
 















D'après la documentation
du Comité de sauvegarde du Patrimoine

                AUX ORIGINES DES DEUX VILLAGES